J’ai organisé mon mariage écoresponsable

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Chez Edenred, nous sommes à l’affût de toutes les bonnes initiatives, surtout lorsqu’elles concernent l’environnement. Alors quand une collègue vous annonce qu’elle se marie, et que son mariage sera champêtre et écoresponsable, l’occasion est trop belle !

Nous vous partageons donc son expérience et ses trucs et astuces pour que le plus beau jour de votre vie le soit aussi pour notre planète.

On vous laisse donc entre les mains de notre charmante Tracy (qui se cache derrière l’envoi de vos e-mails). Bonne lecture !

« Je me suis mariée le 14 septembre 2019 et j’avais à cœur d’organiser mon mariage de façon écoresponsable. Adopter des gestes plus durables dans son quotidien est déjà un challenge en soi, mais organiser son mariage de façon écoresponsable, c’est encore plus difficile !
Comment réussir à concilier plaisir, esthétique, praticité, budget et éco-responsabilité, le tout pour une bonne centaine d’invités ?

On pense souvent qu’un mariage écoresponsable est synonyme de mariage « à la bonne franquette », bobo ou hippie. Ça peut être le cas, mais pas obligatoirement.
Il était important pour moi d’organiser un mariage plutôt traditionnel tout en respectant certaines valeurs environnementales. La clé était de m’entourer des bons prestataires.

J’ai donc commencé par chercher un traiteur qui propose des menus de saison et qui travaille exclusivement avec des producteurs locaux. Au-delà des atouts environnementaux en jeu ici, c’était l’occasion de faire goûter les spécialités de la région à mes invités.

Une fois mon traiteur trouvé, je me suis attelée à la déco. La consommation locale et de saison ne s’arrête pas dans l’assiette. Elle s’applique aussi aux choix des fleurs qui reste un pôle essentiel pour tous les mariages. Je me suis donc tournée vers une fleuriste de la région, qui m’a guidée vers des compositions avec des plantes et des fleurs locales et de saison. Quel fut mon étonnement quand elle m’a proposé des fleurs de houblon ! Mais je dois avouer que le rendu était magnifique.

Dans tous les choix que j’ai posés, j’ai opté pour des matériaux durables, biodégradables, moins énergivores (LED) et j’ai privilégié au maximum la récup’. Oui, oui, j’ai donc mangé (et fait manger) beaucoup de yaourts les mois précédant le mariage pour récupérer les pots en verre !
La plupart de ma déco a été chinée dans les placards, les greniers et les magasins de seconde main. Une autre partie de la déco a été réalisée à partir de palettes ou cagettes de vin...

Et pour les cadeaux aux invités, j’ai choisi un cadeau durable et vert : de jolies petites succulentes (oui, je parle bien du nom de la plante).

Mes premières idées pour ponctuer les évènements importants de cette journée comme la sortie de la commune, l’entrée des mariés ou le début du repas étaient très chouettes, mais pas vraiment « eco-friendly ». Un lâcher de ballons ? Sympa, mais polluant. Le lâcher de lanterne ? Féérique, mais polluant. Les confettis à la sortie de la commune ? L’alternative douce et colorée par rapport au riz, mais pas du tout biodégradable. Finalement, j’ai opté pour de la lavande. J’avais déposé sur chaque siège un petit tube en verre rempli de lavande pour que les invités puissent les lancer à la fin de la cérémonie.

Les contenants, eux aussi, ont toute leur importance ! Pour éviter le plastique, j’ai mis des grandes jarres en verre remplies d’eau aromatisée. En plus d’être pratiques et écologiques, elles ajoutaient un vrai plus côté déco. J’ai évidemment loué ma vaisselle et mis à disposition des gobelets et pailles en carton FSC/PEFC pour les enfants.

Toujours dans l’optique de limiter l’utilisation de papier, je n’ai pas créé de carnet pour la cérémonie et j’ai écrit le menu sur une grande ardoise, un peu comme au restau.

Et hop, un élément de déco en plus !

Côté papeterie aussi il y a du potentiel. Beaucoup de futurs mariés envoient leur faire-part par e-mail pour réduire leur consommation de papier. C’est une très belle initiative. Cependant, il me tenait à cœur de ne pas tout faire en digital. J’ai donc opté pour un « save the date » digital tandis que mes invitations officielles ont été envoyées par la poste.
Je les ai d’ailleurs fabriquées moi-même, à base de papier recyclé. Pour réduire les quantités de papier, j’ai limité l’envoi de faire part à un par famille. Concernant mes remerciements, j’ai aussi utilisé du papier PEFC/FSC.

Une dernière chose, et non des moindres, il était important pour nous d’éviter un maximum le gaspillage alimentaire. Quel casse-tête de prévoir la quantité de nourriture exacte pour autant de personnes ! Et l’idée d’arriver à court de nourriture me tourmentait. Là encore, le dialogue avec mon traiteur a été essentiel pour limiter les pertes. Nous avons donc décidé de sortir les amuse-bouche au fur et à mesure afin de respecter la chaîne du chaud et du froid et d’éviter de jeter la nourriture non-consommée.

Nous avons aussi opté pour un buffet de mignardises pour le dessert, ce qui permet aux invités de manger leur dessert quand ils le souhaitent. Et pour les petites faims de fin de soirée, nous avons opté pour des plateaux de fromage et/ou charcuterie. Ils présentaient deux avantages non négligeables : les invités se servent la quantité nécessaire en fonction de leur faim et les restes peuvent être consommés pendant le brunch organisé le lendemain, vu que la plupart de nos invités dormaient sur place.

Qu’on se le dise, organiser un mariage n’est jamais une mince affaire. La conception et l’organisation sont certes chronophages, mais quel plaisir au final ! En fin de compte, le côté écoresponsable n’est que l’adoption de petits gestes simples et l’addition de bons choix qui, cumulés, permettent de réduire l’impact de ce grand jour sur l’environnement. L’idée n’est pas de se brider, mais de prendre le temps de choisir afin d’opter pour les alternatives plus écologiques. »

Vous aussi vous passez ou allez passer le cap ?
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